L’hyperloop doit permettre, à moindre coût et sans dommage pour l’environnement, de relier les villes en quelques minutes là où le trajet en train prend actuellement plusieurs heures. Le système Hyperloop se compose de cabines mobiles qui flottent sur coussins magnétiques et circulent, d’une gare à l’autre, à l’intérieur d’un tube mis partiellement sous vide pour limiter les frictions de l’air. Chaque cabine peut accueillir de 28 à 40 personnes et se déplace à une vitesse proche de celle du son, soit quatre fois plus vite qu’un TGV. La propulsion électromagnétique des cabines est assurée par des moteurs à induction linéaire placés à intervalles réguliers le long du trajet. L’énergie est fournie par des batteries alimentées et rechargés par des panneaux photovoltaïques fixés au-dessus du tube. Selon Elon Musk, compte tenu de la faible consommation d’électricité du système électromagnétique, l’hyperloop devrait être un moyen de transport à énergie positive et retourner son énergie excédentaire sur le réseau électrique national. Avec un départ des cabines cadencé toutes les 40 secondes, chaque ligne pourrait transporter jusqu’à 164.000 passagers par jour. En mode fret, l’hyperloop pourrait gérer quotidiennement 4000 containers. L’Hyperloop One a déjà effectué de nombreux tests encourageant confirmant la validité du concept. En novembre 2020, pour la première fois, deux passagers humains ont participé à un test Hyperloop sur un tunnel d’essai de 8 km dans le désert du Nevada (États-Unis). Extrait de « L’Apogée, l’Avenir en Perspective ». |